Le temps, les Vainqueurs

Qui s’interroge sur la moralité du vainqueur
Quand lui appartient le fin mot de l’histoire

Le temps

Le devoir est bon pour les mémoires avides de savoir
Mais ce qui l’emporte c’est bien le pouvoir
Non pas la pommade mal appliquée d’une juste conscience
Qui frustre tant elle fustige

Une grosse épine fend le cœur d’une plaie qui rouvre
Dans les hurlements de douleurs elle m’engouffre.

© Paul Nwesla Biyong
texte déposé n° 444P1A5

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