Dieu des autres

Des pupilles s’éternisent
Dans un intarissable lac
Deux cents
L’herbe brune se flanque sur des chemins
Qui ne mènent nulle part
Prête à donner au cri des entrailles la mort
Des yeux avides sont aimantés
Vers l’acier de l’errance et le
Cimetière des actes pétrifiés
Les fleurs fanées des bouquets inodores
Insignifient De jolis pots en porcelaine
Alors j’envoie mes vœux
Gésir
Dans la gorge sans fond du suprême aléa
Sous la caresse de prospères effluves éthyliques
Qui enivrent la partiale providence
Terreau d’innombrables injustices.