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Deuxième lettre à Patrick-Berta-Forgas

L’idée bleue de l’âne se courbe et salue
Qui n’a eu de cesse
A montrer
La douleur de ses abats surpeuplés de calculs

Depuis que la voûte a tiré son drap nocturne
Je médis de l’aurore
Tant attendue
Alors que la corne de l’opulence s’éventre à la porte de l’oppresseur

L’hiver ovule  mon encre
Qui méconnaît les autres saisons
Station servile quand loin de l’Afrique l’automne tombe ses feuilles
Sanglantes

Je ne sais plus me rhabiller entièrement d’heures heureuses
Même le fantasme de douze douces vierges s’abreuvant à ma fontaine
Ne suscite finalement que très peu de spasmes et de convulsions
Mon esprit inscrit dans le tumulte des âmes que le bas-fond écrase

Pourtant je ne suis pas le messie
Ma prétention arquée sait
Penché sur cette flaque d’eau je n’ai vu
Qu’une voix parmi tant d’autres durant l’épaisse nuit

Ah Patrick
Nos os retournent à l’océan repoussant de l’amer intérieur
Et des passants dépassés par leurs passions rient
Béats et bêtes bouts d’âmes au cortex rudement échancré

Ignorants de la menace sectaire et ségrégationniste
Bactériologique
Mégalomano-hégémonique
Le pesant pas destructeur du Néant famélique tranchant nos iris filmiques.

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