Le Chant des onces
C’est la meute qui compte quand l’heure est grave
Les rapaces acèrent leurs serres en acier
Et fondent fermement sur les nerfs braves
Des esseulés
Entends les aboiements des dingos
Chacun à sa fenêtre quand souffle la récidiviste adversité
Quelques notes tristes que pianote la chute du PIB
Et la TNT manquant la complète anesthésie
C’est la meute qui compte car l’heure est grave
S’étend la mutation dont la bave gave
Des esseulés
Mouchetant la nation de clignotants foyers
Gêner le gène du vampirisme ambiant
Qui substitue à l’humain l’animal
Sa propension pour l’homicide animant
Militant pour une cruauté maximale
C’est la meute qui compte de nos jours
L’air pur se raréfie
La récurrence des rots est la mort des chantres
La page blanche celle du poète à l’heure de l’ultime rassemblement