Lumières de nos nuits

Des rayons remuent les charniers
Le sang putrescent des dictatures approuvées
Bouillon larvaire trouvé dans sa funeste activité
L’odeur fouette et le silence s’empare des rues exsangues

Qui condamne l’audace des sodomites

Maîtres donnant à la faucheuse un ouvrage régulier
Se déroule un lourd tapis de nimbus dont l’ombre couvre l’horizon
Foyers tétaniques de part et d’autre de la grande ronde bleue
Percluse de douleurs

La vie est belle rassure pourtant une voie

Porte des bras vers la voûte noire mille fois percée
Cueillir des étoiles d’une atomique espérance
Mais dans cet azur nègre
Punaise

Stations satellites et quasars simulent astres de la nuit.

© Paul Nwesla Biyong
texte déposé n°444A1A5