Vie de gazelle

Dans son plus belle habit,
Elle gambade quasi ravie
Dans cette faune cruelle où
Le danger surgit de partout.


Le vent, son précieux adjuvant
Rapporte effluves et bruits en courant
Au creux des vifs radars que sont
Oreilles et narines, éveillant ses soupçons.


Attentive et prudente, elle prend peur.
L’œil alerte, elle analyse les couleurs.
Avec attention, sonde toutes les intentions.


Par malheur, aux beaux brins de filles cette prétention :
La joliesse corporelle sauve et ouvre toute sorte de porte.
Alors elles s’offrent mais souffrent, puis le Diable les emporte.

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