Chant martial

J'entends le lointain entonner
L'hymne joyeux des horizons soyeux.
Reste sourd le choeur muet de nos envieux
Car sa ferveur s'est désodée.


J'entends le lointain s'animer,
L'ennemi anémié, l'air mélodieux;
Se dissipe vite un vent furieux
Puisque la mort va arriver.


J'entends le lointain exploser
En dix milliers de lueurs heureuses
Sous le regard hagard des nations haineuses,
Démystifiées et transpercées.

 
Le bout du tunnel me fait sourire,
Cicatrise ces plaies qui me faisaient souffrir.
Cette effusion de joies me fait courir
Vers ma fin que j'embrasse sans maudire.

A tous ceux qui mènent de nobles combats.

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