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A la fin d’une brève

Des astres crient leurs noms et dévastent
Des mémoires poreuses
Les percent et bercent
La rue de la gloire où elles forcent en vain l’éternité
Outre des parcelles acquises sur le grand œil blanc de la nuit


La farce est un épisode d’accumulation de pierres et de verres
Entassés pour le confort des quatre murs
Incrustés pour la fierté d’une enveloppe évanescente
Ces émeraudes qui cristallisent le rayonnement social
Irradient salivaire poussière jusqu’au nombrilisme


Assurément le relief empêche de voir
Le manque d’eau potable d’ailleurs
Ces squelettiques mioches lésinant sur leurs forces
Vouées à héler les libellules de l’UN venus chier sur leurs crânes braisés
Cubes et briques d’espoir


L’éternuement de l’écorce terrestre qui s’est plissée
Ne s’est embarrassé ni des visages en sang
Ni des os qui craquaient avant l’ensevelissement
Des cris sauvages sur la symphonie du complet ravage
Son cœur imperturbable étant mouvant feu courant


C’est ici que la lumière des étoiles est utile
C’est ici que l’amour expose sa face magnanime
C’est ici que le pain apprivoise la faim
Cela durera-t-il
Au-delà de la brève de vingt heures ?