Deux Cornes et trois Oiseaux

Un et un
Font
Deux
Cornes
Trois oiseaux
Glorifient l’hécatombe
Aucune pitié de Bouche
D’hymnes au sang paient

Explosion effondrement
Essoufflement assourdissant sur
La terre des gendarmes

Du monde s’éparpille
Cris hystériques
Expansion cathodique
La mesure du maître vacille
L’index sur la soif des
Barbus
Pas les Poilus
En réalité
De vieilles ires
Outre les iniquités
L’or du golf
Noir comme leur volonté
D’inverser l’ordre des Etats
Unis par l’oppression
Le profit
La terreur
Le chaos orchestrent la paix
Des graves
Multiplient la larme à l’œil
Des petites gens affamées
Et c’est surtout un calme
Instable puisqu’ils redoutent
Toussent
Un onze septembre.

© Paul Nwesla Biyong

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