Dieu des autres

Des pupilles s’éternisent Dans un intarissable lac Deux cents L’herbe brune se flanque sur des chemins Qui ne mènent nulle part Prête à donner au cri des entrailles la mort Des yeux avides sont aimantés Vers l’acier de l’errance et le Cimetière des actes pétrifiés Les fleurs fanées des bouquets inodores Insignifient De jolis pots en porcelaine Alors j’envoie mes vœux Gésir Dans la gorge sans fond du suprême aléa Sous la caresse de prospères effluves éthyliques Qui enivrent la partiale providence Terreau d’innombrables injustices. © Paul Nwesla Biyong