Re-Naissance

Tu étais une orgueilleuse montagne
Que mon âme entreprit de gravir
Pour voir Jusqu’où s’étend le monde hors de l’homme
Ma prétention me confondait aux chevaux
Ceux qui gambadent dans la nature belle et sauvage
Ceux qu’on comprime pour leur force dans les cylindres
Alors j’ai marché ta crête me boussolant
Aucune demande autre que ma volonté
Ne me dénudait
Alors mon cœur dessinait sur mon front
Son adorable forme…
Sais-tu où vont les anges
Quand les hyènes arrivent l’écume sanguine dépassant les crocs
Le voile de l’innocence a violemment perdu ses eaux
Eclatant ce placenta qui m’épargnait de l’immonde et ses vicissitudes.

© Paul Nwesla Biyong

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